Les limites de la preuve scientifique
Dans notre société cartésienne, nous sommes souvent confronté à l’administration de la « la preuve scientifique. Il faut donc clarifier les relations entre le monde scientifique et le ressenti humain.
Il existe deux sortes de personnes qui s’occupent des sciences :
1° Les scientifiques :
Ce sont les chercheurs, ceux qui doutent, qui cherchent à comprendre, qui découvrent et qui admettent les limites du savoir.
2° Les scientocrates :
Ce sont ceux qui ont « tout appris » ceux qui savent tout, ceux qui sont revenus de tout et qui se barricadent derrière leurs diplômes. Ceux qui affichent un souverain mépris pour tout ce qu’ils ne savent pas…
Ceux aussi qui utilisent leurs titres et diplômes au service de fondations ou associations aux buts douteux, pour obtenir une consécration tardive et souvent, des compléments de revenus confortables.
Ce sont les scientocrates qui brandissent « la preuve scientifique », toujours mal à propos, puisque c’est pour nier un phénomène et que la preuve scientifique ne peut pas être donnée négativement.
Ce n’est pas par eux que j’ai pu obtenir une définition claire de ce qu’est la preuve scientifique. Ce fut même une sorte de chasse au trésor. La preuve scientifique, c’est l’Arlésienne de la science : tout le monde en parle et jamais quiconque ne l’a vue.
En finalité, c’est un Docteur en Physique nucléaire qui m’en a donné les principes de base.
Donc, pour donner une preuve scientifique :
1° L’objet de l’étude doit pouvoir être isolé des influences extérieures.
2° Le phénomène étudié doit être compris.
3° Il doit être reproductible à volonté.
4° Ses effets doivent être mesurables.
5° Il doit être possible d’annuler le phénomène en changeant la procédure ou en utilisant un « remède ».
6° Aucun des éléments entrant dans la preuve scientifique ne peut être approximatif ou variable.
7° Aucune personne travaillant sur l’étude ne doit avoir des intérêts financiers, économiques ou commerciaux avec l’objet étudié, ses créateurs, fabricants, représentants, vendeurs ou diffuseurs.
Autrement dit : de tous les phénomènes étudié, ne peuvent être scientifiquement prouvés que ceux dont l’Humain a été assez malin pour les isoler, les comprendre, les reproduire, les mesurer, pouvoir les annuler et qui ne comprennent pas de facteur humain.
Ceci dit, les scientifiques sont ceux qui ont la capacité d’admettre que l’Homme ne sait pas tout. Ce sont malheureusement rarement ceux qui ont un pouvoir et ceux qui s’expriment.
Les scientocrates sont les trop nombreux autres.
Je rappellerais que bien qu’utilisé depuis plus de 100 ans avec succès, l’effet de l’acide acétylsalicylique n’a jamais pu être prouvé scientifiquement. Faut-il considérer les effets de l’aspirine comme une manipulation psychique ?
Les contraintes imposées font que la preuve scientifique ne peut pas être négative
C’est-à-dire qu’une étude ne peut déboucher que sur les réponses suivantes :
- a) Oui le phénomène étudié existe parce que nous avons répondu aux critères de base.
- b) Nous n’avons pas réussi à établir cette preuve parce que nous n’avons pas PU ou SU répondre aux critères de base.
- c) Tel qu’il nous a été décrit précisément, le phénomène ne répond pas aux critères de la preuve.
- d) En l’état actuel de la science, nous ne pouvons pas démontrer…
L’étude ne peut en aucun cas affirmer que le phénomène n’existe pas.
Pour la géobiologie, il faut donc laisser de côté la preuve scientifique pour les raisons suivantes :
- a) Elle est, par définition, inapplicable dès qu’intervient un facteur humain, puisque le seuil de tolérance n’est pas le même pour tout le monde.
- b) Une analyse géobiologique met toujours en évidence plusieurs facteurs de perturbation.
- c) Il est totalement illusoire d’imaginer pouvoir isoler un lieu des influences artificielles extérieures (pollutions, communications sans fils, etc.)
- d) Le plus important, ce qui intéresse le géobiologiste, ce n’est pas de savoir comment chaque paramètre d’une analyse peut influer sur la qualité de vie. C’est que l’ensemble des paramètres d’un lieu s’harmonise pour faire de ce lieu de vie un endroit où il fait bon vivre.
L’autre façon de prouver l’existence d’un phénomène, c’est :
La preuve statistique
Elle est utilisée pour démontrer l’efficacité d’un médicament ou mettre en évidence un problème qui ne peut être traité par la preuve scientifique.
Pour démontrer la nocivité d’une pollution quelconque, on prend, en données statistiques, l’état de santé de la population dans les régions avec la pollution, pour la comparer avec les régions sans cette pollution. Le résultat est approximatif et (presque) toujours en dessous de l’impact réel, jamais en dessus.
Pourquoi ?
Les populations ne sont pas isolées des autres pollutions et les personnes qui servent de témoins de santé sans la pollution étudiée peuvent être atteintes par d’autres problèmes qui péjorent la référence de base.
Population dans un environnement sain = 0 cas, soit une situation jamais réalisée.
Population SANS la pollution étudiée = (ex.) 10 cas.
Population subissant la pollution étudiée = 20 cas.
Impact de la pollution : 10 cas prouvés, jusqu’à 10 cas supplémentaires suspectés.
Pour ce qui est de la preuve statistique, avec les contacts entre géobiologistes à travers des séminaires, conférences ou livres, sur l’ensemble de l’Europe, ce sont des millions de cas qui peuvent être référencés.
Le Bioinitiative Working Group a prouvé, dans la synthèse de 1500 études sanitaires, la nocivité des ondes de type téléphonie mobile. Depuis août 2007, cette étude est validée par l’Agence Européenne de l’Environnement.
Une partie des études portaient sur des données statistiques irréfutables.
Le « politiquement correct »
Parmi les personnes publiques (politiciens, animateurs radio/TV, etc.), il y a une sorte de snobisme un peu particulier qui consiste, d’une part à ne pas mettre en doute les dires des religions traditionnelles, pour ne froisser personne, et d’autre part à nier l’existence de tout ce qui n’est pas attesté pas la science officielle, celle des scientocrates.
C’est une forme de cartésianisme à éclipses ou de rationalisme schizophrénique…
C’est incurable… et dangereux puisque c’est très exactement la doctrine de l’Inquisition.
C’EST, parce que l’Inquisition n’a jamais été abolie par l’Eglise catholique, elle a changé de nom pour devenir la « Congrégation pour la Doctrine de la Foi » qui avait pour président (le Grand Inquisiteur) l’ancien cardinal Ratzinger…
Appelée à l’origine « Sacrée Congrégation de l’Inquisition romaine et universelle », la Congrégation pour la Doctrine de la Foi fut fondée par Paul III avec la Constitution Licet ab initio du 21 juillet 1542, pour défendre l’Église des hérésies.
Source: Vatican.va
Pour illustrer le propos, et pour ne pas y mettre un esprit de chapelle, je vais prendre volontairement un exemple qui sent le soufre : l’astrologie.
C’est démoniaque selon les religions, et pourtant…
Avant Nostradamus, l’astrologie faisait partie des rites religieux. Nombre d’églises ont des références astrologiques, des gravures de signes astrologiques. Ce sont des moines astrologues qui ont instruit Nostradamus.
L’Inquisition a appelé « Hérésie » tous les savoirs dont elle n’avait pas la maîtrise absolue. Les gens d’Eglise initiés n’ont jamais accepté d’instruire les inquisiteurs avides des pouvoirs temporel, personnel, et financier. Le Pape Paul III et son Grand Inquisiteur n’ont jamais pu « mettre la main » sur le savoir ésotérique religieux.
Nostradamus (1503-1566) avait « laïcisé » l’astrologie en la faisant quitter les sacristies. Elle devenait dangereuse, il fallait donc la diaboliser. Il est depuis de « bon ton » de railler l’astrologie, de la caricaturer. (A leur décharge, il est des astrologues qui donnent du grain à moudre avec des discours manquant de rigueur.)
Je ne fais pas un plaidoyer pour l’astrologie, je stigmatise une attitude générale contre tout ce qui n’est pas estampillé comme bon par les senseurs.
Pour « faire intelligent », ces gens critiquent, mais n’ont jamais dépassé les 5 minutes nécessaires pour lire l’horoscope de la journée. Ils me font penser à Raoul Villain, l’assassin de Jean Jaurès*, qui avait déclaré à son procès n’avoir jamais voulu lire une ligne des écrits de Jaurès, par peur d’être contaminé par cet homme malfaisant…
Je n’ai jamais trouvé un adversaire de l’astrologie qui puisse m’expliquer comment se fait un thème, le rôle des planètes, les maisons, les aspects, etc. Personne pour dire: « je ne crois pas à … parce que j’ai étudié la chose ». Bizarre tout de même d’étaler ses préjugés pour « faire intelligent ».
La géobiologie subit le même ostracisme. Elle n’a ni la bénédiction du clergé, à qui elle a pourtant tant donné… ni celle du pouvoir, et encore moins celle des milieux économiques. Si pour faire sérieux il ne faut croire qu’à ce qui est scientifiquement attesté, pourquoi ce « politiquement correct » ne se réclame-t-il pas d’un athéisme pur et dur ?
Il est une constante que les vrais scientifiques ne contrediront pas : plus le discours est péremptoire, moins celui qui le professe sait de quoi il parle.
La démarche d’un géobiologiste est une recherche, une remise en cause permanente des acquis. Il n’a pas d’autres certitudes que la nécessité d’un cadre de vie serein.
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