Avant de pouvoir aborder sereinement la géobiologie et l’écobiologie, il était nécessaire de préciser la base de travail. C’est donc débarrassé des faux-semblants que nous pouvons maintenant aborder ces sujets passionnants.
Feng-Shui et Géobiologie, concurrents ou complémentaires ?
Concurrents, certainement pas, puisqu’ils sont des réponses différentes à deux façons de ressentir des problèmes énergétiques dans la maison.
Complémentaires, oui, puisqu’ils n’ont pas les mêmes terrains d’action. Il faut aborder l’harmonisation des énergies de la maison comme nous abordons sa restauration. Dans la maison, il faut assainir le gros oeuvre avant la pose des rideaux.
La Géobiologie va se préoccuper d’abord d’avoir des assises saines, d’enlever ce qui perturbe.
Le Feng-Shui va, si besoin, énergiser et harmoniser le lieu, améliorer la circulation de l’énergie dans la maison.
Brièvement exposé, le Feng-Shui est un art chinois plusieurs fois millénaire, il a été développé à partir des principes du Yi-King (le Yin et le Yang) et la théorie des cinq éléments (feu, terre, eau, bois et métal).
Feng-Shui veut dire : Vent et Eau.
C’est l’art de cohabiter avec les diverses forces terrestres et les courants d’énergie. Il va influencer la position et le style de nos constructions, ainsi que les aménagements intérieurs. Le Feng-Shui se préoccupe beaucoup de la marche des affaires et des gains d’argent. C’est donc souvent des entreprises qui font appel au Feng-Shui.
Il n’est pas possible de pratiquer, en occident, le Feng-Shui selon la tradition chinoise.
– Les notions Yin et Yang ne sont pas vraiment intégrées dans notre quotidien.
– Notre culture vit au rythme de 4 éléments (eau, terre, feu et air) et non 5.
– L’harmonie Feng-shui se base, entre autre, sur le calendrier chinois.
– Le symbolisme religieux chinois n’a pas de « résonance » dans notre civilisation judéo-chrétienne.
– Le Feng-shui est une émanation religieuse et philosophique. Il n’a pas intégré les perturbations dues à l’électricité et les ondes radio.
– Le Maître de Feng-shui va dévier la perturbation que subit le lieu étudié. Il ne se préoccupe pas de savoir si cette perturbation déviée va s’établir chez le voisin. C’est gênant pour notre culture.
Il est un cas significatif de lutte « Feng-Shui » pour avoir une suprématie économique.
À Hong-Kong, les Banques de Hong-Kong et de Chine populaire se sont livrées à une lutte architecturale sans merci, dont les principaux gagnants furent les architectes et les Maîtres de Feng-Shui.
C’était avant la réunification, la Banque de Chine avait eu l’autorisation de s’y établir pour préparer le retour de la ville dans « la mère-patrie ». Le lieu de construction a été délibérément choisi à proximité de la Banque de Hong-kong. Le Maître de Feng-Shui a fait construire le bâtiment avec un angle très pointu en direction de la banque locale. En forme de flèche pour attaquer et affaiblir la concurrente.Réponse immédiate du Maître de Feng-Shui de la Banque de Hong-Kong : faire construire, sur le toit du bâtiment, deux canons stylisés pour contrer l’attaque. Au score : un partout pour les banques et deux à zéro pour le Feng-Shui.
L’histoire ne dit pas si le conseilleur en Feng-Shui était la même personne pour les deux banques, ce qui, au demeurant et en Chine, ne serait pas un problème éthique.
Que peut-on, en Occident, prendre dans le Feng-Shui ?
Les ondes de formes architecturales, la circulation d’énergie, la décoration d’intérieur.
Mais pas seulement, puisque le Feng-Shui intervient déjà dans le choix du terrain, la position de la maison, l’aménagement du jardin pour améliorer la circulation de l’énergie autour de la maison.
Ces aspects seront abordés avec la géobiologie. Et nous verrons qu’il est possible d’en tirer grand profit.
Elle est née de la redécouverte de traditions millénaires, auxquelles ont été intégrés les problèmes du confort moderne. C’est un savoir qui s’est transmis de façon ininterrompue depuis le Néolithique, jusqu’à l’Inquisition.
Durant le Néolithique, et l’âge du bronze (env. -5000 à -1000 av.JC.), les Celtes (ou les pré-celtes, c’est selon les interprétations) connaissaient très bien les réseaux telluriques et savaient les utiliser. Ils savaient aussi détecter les failles géologiques et les cours d’eau souterrains. Les menhirs qu’ils disposaient sont comme des aiguilles d’acupuncture. Ils sont toujours au croisement d’une faille et d’une veine d’eau. Soit, le menhir concentre une perturbation en un point précis et il l’épingle comme un papillon, soit il « évacue » la perturbation dans une direction sans importance. Toutefois, il reste encore de nombreux mystères sur le positionnement de ces pierres levées.
Les assemblages de menhirs avaient (certainement) d’autres fonctions.
À Carnac, il reste debout près de 3000 menhirs alignés, au garde-à-vous, comme des soldats. Il est peu probable de trouver eau et faille sous leurs fondations. À quoi pouvait donc servir ce qui fut un travail gigantesque ? Combien y avait-il de menhirs avant que Prosper Mérimée fasse acheter ces terrains par l’Etat (1830) ? Nous n’en savons rien.
La culture celtique se transmettait oralement et dans tous les territoires envahis par les Romains. Ils ont récupéré et dénaturé les cultures existantes au point qu’il n’est plus possible de trier avec certitude de qui est celte de ce qui est romain. Et pour les menhirs, Jules César ne savait rien, les Druides ont disparus, les compositions de menhirs ne sont plus que des énigmes. Pour l’Irlande, c’est un peu différent, Jules n’y a pas mis les sandales et les cultes celtiques sont restés vivants jusqu’à l’arrivée de saint Patrick vers 430. Il y a eu des écrits et une partie des rites celtiques a pu être reconstitué.
Pour Carnac, ce n’est pas le cas, c’est la Bretagne et ce n’était pas le petit village gaulois qui résistait…
La composition de menhirs de Stonehenge reste dans les suppositions quant à son usage originel :
- Lieu de culte: certainement.
- Calendrier astronomique: probablement, en fonction de certains alignements avec le soleil aux solstices.
- Un lieu de soins : c’est une théorie, en partie liée à la présence de sépultures. Personnellement, je ne choisirais pas les jardins de l’hôpital pour le cimetière, la pub serait douteuse…
- Sépulture il y a eu des inhumations, était-ce hors ou en relation avec les activités religieuses ?
Stonehenge, c’est certainement un peu de tout ça, tout de même.
Toutes les compositions de menhirs sont des énigmes.
Une toute simple pour clore : les Égyptiens savaient aussi utiliser le réseau tellurique, soit pour axer les pyramides, soit pour le supprimer dans les temples.
Les faces des pyramides de Gizeh sont parfaitement orientées N-S-E-O, alors que la boussole a été inventée environ 3 000 ans plus tard !
Les Bâtisseurs de cathédrales, Les Francs-Maçons* anciens maîtrisaient le réseau tellurique, connaissaient les cours d’eau souterrains et les failles. Et ils utilisaient le Nombre d’Or* (1,618). Toutes les dimensions anciennes (pouce, main, pied, coudée) étaient en rapport avec ce Nombre d’Or. Lorsque nous avons la chance de les avoir encore intacts, les églises anciennes sont des générateurs d’énergie. Encore faudrait-il retrouver les anciens rites et les utiliser correctement.
Pour prendre rapidement le cas de la cathédrale de Chartres, il y a deux centres d’énergie principaux. Dans le rituel ancien, le prêtre était toujours placé devant le maître-autel, donc, à Chartres, le premier centre d’énergie est devant le Maître-autel. C’est un endroit, très ciblé, où il y a une très forte et très haute vibration.
Ainsi, le geste de bénédiction avait alors de l’importance, puisque le prêtre transmettait l’énergie qu’il recevait à l’assemblée des fidèles. C’était donc plus d’avoir reçu cette énergie que l’absolution des péchés qui les dynamisait.
Pour mieux surveiller ses ouailles, l’Église s’est mise à suspendre des chaires contre un pilier de la nef. Les églises ont, ainsi, perdu leur fonction première : que le fidèle ressorte de l’église apaisé et rechargé.
Un deuxième centre d’énergie de Chartres est le labyrinthe. C’est à lui seul une véritable pile énergétique, avec ses plus et ses moins. Toutes les utilisations possibles de ce labyrinthe se sont perdues depuis l’Inquisition, mais il figure, entre autres, le pèlerinage en terre sainte, avec le Golgotha et le Paradis. Selon certaines chroniques anciennes, il y avait des rites secrets nocturnes effectués par des religieux initiés.
C’est aussi perdu.
Blanche Merz avait étudié l’état vibratoire de la cathédrale de Chartres, voir son livre :
« Hauts-Lieux cosmo-telluriques » Edition Georg à Genève, ISBN 2-8257-0395-8. Dans les pages consacrées à l’art sacré, une visite de cette cathédrale vous est proposée.
Dans une obsession du pouvoir temporel, des religieux ont détruit un savoir ésotérique, vieux de 7 000 ans, parce qu’il leur avait été refusé. Les « bâtisseurs de cathédrales » n’ont pas voulu qu’il soit fait mauvais usage de leur savoir.
Dans ce massacre il n’y a eu que quelques rescapés : les sourciers et les radiesthésistes. Ils sont le lien entre le 16e et le 21e siècle. Mais ils n’ont pas pu maintenir tout le savoir de l’époque.
La géobiologie est l’expression moderne de ce qu’on a redécouvert de ce savoir.
C’est le Dr Hartmann qui a (dans les années 30) mis en forme la technique, après avoir mis en évidence le réseau tellurique qui porte son nom. Le terme de géobiologie date de cette époque.
Depuis, la géobiologie n’a cessé d’évoluer. Elle intègre ce qui se redécouvre de ce savoir ancien et elle intègre aussi les technologies modernes.
Actuellement, il y a deux écoles de géobiologie.
Les géobiologues*
C’est une école plutôt francophone.
Elle est plus proche du Feng-shui, dans ce sens qu’elle utilise l’imagerie symbolique et les ondes de formes pour compenser ou dévier l’effet des perturbations.
Les géobiologistes*
C’est une école du nord de l’Europe (pays scandinaves, Allemagne, Suisse…)
Elle cherche avant tout à éliminer une perturbation, ne recourant à une compensation que dans l’impossibilité d’annuler la perturbation et seulement si elle est déviée en zone neutre, sans habitation.